Choisir ci-dessous une période de l'histoire de Lamothe-Capdeville
Cos
La bourgade de Cos, définie sous le nom de Cosa, comme vicus gallo-romain, est considérée depuis les recherches menées au XVIIIe siècle comme l'agglomération secondaire la plus importante de la cité des Cadurques.
Les scientifiques et érudits qui ont exploré la zone à partir du XIXe siècle ont mentionné la vaste occupation gallo-romaine siégeant sur les deux rives de l'Aveyron, où des quantités significatives de matériels archéologiques antiques ont été prélevées (monnaies, céramiques, moellons, marbres...).
Des études historiques plus récentes montrent aussi que le terroir de Cos est resté très dynamique tout au long de la période médiévale.
Un carrefour stratégique
Cos, au débouché de grands axes de communication antiques provenant du Massif central et de la plaine alluviale de lamoyenne Garonne, peut être présentée comme une ville d' importance stratégique .
Son territoire se trouvait probablement délimité par des limites naturelles remarquables telles que la forêt du Tulmonenc au sud, les coteaux du Bas-Quercy au nord et le relief karstique à l'est.
Mentionné par la Table de Peutinger( datée du Bas-Empire romain) sur un itinéraire de Toulouse à Cahors, Cos, à la rencontre de plusieurs zones d'influence, semble aussi se situer à l'intersection des voies de communication : fluviale, d'abord avec la proximité de l'Aveyron, affluent du Tarn, quinze kilomètres en aval et terrestre enfin avec la présence de plusieurs itinéraires.
Une dernière hypothèse
L'origine du peuplement de cette agglomération amène également à se demander si le site gallo-romain de la plaine de Cos n'aurait pas été la conséquence du déplacement d'un premier peuplement protohistorique installé dans des habitats de hauteur, vers la plaine alluviale de l'Aveyron au moment de la conquête romaine.
Quelques indices d'occupation, relevés sur les collines molassiques au-dessus de l'actuel hameau de Cos, seraient datés de l'âge du fer.
961 : Raymond Ier, comte de Rouergue lègue à l’abbaye de Moissac les terres, les châteaux et les églises des sites d’Ardus, de Cos et de Ste Raffine et Ste Justine (commune d'Albias).
1097 : L'église primitive St-Saturnin de Cos (datant du Haut Moyen Âge), mentionnée dans le testament de 961, est confirmée dans la Bulle d'Urbain II.
1236 : La famille de la Motta possède Ardus, hameau lié au site fortifié de l’époque gauloise qui se trouve, au-dessus du village actuel, sur Pech Ségur et un autre château situé à la Mothe Vieille, à l’ouest de l’église, un simple fort constitué d’un donjon sans flancs, entouré d’un fossé sec.
1470 : Les actes de ventes des biens de la seigneurie de Lamothe mentionnent les bacs de passage pour gagner les rives de part et d’autre de l’Aveyron, à Cos et à Ardus, ainsi que le moulin d’Ardus.
1628 : Les guerres de Religion laissent la population catholique d’Ardus meurtrie et les édifices d’Ardus et de Cos (moulin, châteaux, églises) en ruines.
Administration communale avant 1789 :
Jusqu’en 1725 : la juridiction de L’Honor-de-Cos inclut Lamothe-Capdeville
1725 : Lamothe devient indépendant vis-à-vis de L’Honor-de-Cos
En septembre, chaque année, chacun des quatre consuls (maire aujourd’hui) nommait deux prud’hommes pouvant lui succéder. Le seigneur d’Ardus choisissait les quatre nouveaux consuls parmi les huit prud’hommes.
Juin 1787 : institution d’un régime représentatif par un Conseil, composé du seigneur, du curé, des notables élus par ceux qui payaient plus de 10 livres d’impôts (env. 160 €). Les impôts locaux étaient discutés localement et soumis au consentement des habitants. Les impôts royaux étaient imposés.
Décembre 1789 : La municipalité se compose désormais de six membres élus: le maire et cinq officiers municipaux.
1786 : tirage au sort des milices provinciales.
4 janvier 1789 : les habitants de Lamothe-Capdeville rédigent un cahier de doléances (cliquer ici pour lire les doléances)
14 décembre 1789 : modification du fonctionnement de la commune, création du rôle de maire et des officiers municipaux élus par les citoyens actifs (cliquer ici pour plus d'informations).
1808 : le Tarn-et-Garonne est créé par l'empereur Napoléon Ier.
1812 : épidémies à Lamothe-Capdeville apportées par les prisonniers espagnols forcés à venir travailler dans le centre de la France.
1830 : une filature de coton employaient cent ouvriers à Lamothe-Capdeville.
1860 : construction du pont d'Ardus.
1864 : installation d'une statue à la Vierge Marie du côté Montauban du pont, pour rappeler que Lamothe-Capdeville est une ville catholique.
Né en 1892 à Lamothe-Capdeville, Gabriel Bouffiès, fils unique, est un jeune paysan du Montalbanais. D’abord, il incarne parfaitement cette génération d’enfants ruraux qui a profité de l’école publique et laïque, instaurée par les grandes lois de Jules Ferry entre 1881 et 1882. Son instruction est loin d’être modeste. Il a laissé plus de deux cents lettres, cartes et photographies reçues et envoyées. Écrivain infatigable, soucieux de témoigner de ce qu’il voit, jour après jour, il rédige jusqu’à sa mort, en décembre 1916, sept carnets. Il se montre également désireux de conserver ce qu’il a vécu. Avec la correspondance épistolaire de Gabriel, son temps présent devient de l’Histoire...
(Source : https://carnetdesoldat19141916.wordpress.com/home/)
Les soldats allemands occupaient certaines maisons du village.
Nous écrivons tous l'histoire ...