Emile Pouvillon (1840-1906)
Romancier de la Belle Epoque et académicien
Né à Montauban, le 12 octobre 1840, issu d’une famille de la bourgeoisie rurale, il poursuit ses études à Montauban puis à Paris où il étudie à la faculté de Droit. En 1868, il décide de se consacrer à la littérature.
De retour à Montauban, il partage sa vie entre sa maison montalbanaise et son domaine de LAMOTHE-CAPDEVILLE, la commune dont son père a été maire. Il y reçoit tout ce qui compte dans la république des lettres : Coppée, Arène, Loti….Il donne des œuvres courtes à diverses revues parisiennes, en particulier Césette, un feuilleton paru dans Le Temps en 1880 puis est couronné par l’Académie Française. Il collabore à la Revue des Deux Mondes dans laquelle sont édités L’Innocent (1884)et Jean et Jeanne (1886).
Après une difficile période de découragement, il renoue avec la succès avec Les Antibel (1892), tragédie paysanne représentée à Paris et à Montauban en 1899. A partir de 1893, les écrits se succèdent : Petites âmes (1893) , Bernadette de Lourdes (1894), Pays et paysages (1895)…En 1894, il se prononce en faveur du capitaine Dreyfus. Fatigué et malade, il ne produit plus, à partir de 1904, que des chroniques dans Le Temps et La Dépêche.
Emile Pouvillon décède le 6 octobre 1906 alors qu’il est en visite chez ses amis Espinasse à Chambéry.